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Haïti/Chaos : quand les écoles et les universités paient le prix du cynisme des bandits

A côté des nombreux édifices étatiques, les écoles ainsi et les bâtiments logeant des universités, et même la Bibliothèque Nationale d’Haïti, n’ont pas échappé à la terreur des gangs. Ces espaces qui devraient être protégés à coup sûr sont attaqués, pillés et parfois incendiés.

En effet, depuis l’escalade de violences lancée le 29 février dernier par les gangs armés de la capitale, plusieurs institutions éducatives sont victimes.

L’Université d’Etat d’Haïti est frappée de plein fouet par la violence, avec plusieurs entités à genoux.

La Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV), à Damien, a été attaquée et pillée. Même cas de figure pour l’Ecole Nationale des Arts (ENARTS) au Centre-ville de Port-au-Prince. Ce patrimoine a été saccagé et vidé de ses œuvres d’art.

L’un des bâtiments logeant l’Ecole Normale Supérieure (ENS), non loin du Champ-de-Mars, a aussi été incendié par les bandits armés sans scrupules.

La Faculté des Sciences figure aussi sur la liste des entités de l’UEH vandalisées dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, la capitale de la première république noire libre du monde.

De son côté, la Faculté Linguistique Appliquée (FLA) est occupée par des citoyens fuyant la terreur des malfrats qui prennent la capitale en otage.

Ajouté à tout cela, plusieurs écoles classiques sont victimes au Centre-ville, dont le Collège Frères Nau pillé et incendié ; le Petit Séminaire Collège Saint Martial qui a été attaqué et vandalisé.

Les gangs armés qui sèment la terreur dans la région métropolitaine de Port-au-Prince ont pris d’assaut et saccagé le mercredi 3 avril les locaux de la Bibliothèque Nationale d’Haïti, un patrimoine qui garde des documents rares et vieux de plus de 200 ans.

Selon plus d’un, le cynisme de ces individus armés qui se déclarent « révolutionnaires » dépasse toute limite. Ils attaquent, pillent et incendient tout sur leurs chemins, même des patrimoines, des hôpitaux et pharmacies, des églises, des loges de franc maçonnerie, des écoles et des universités.

Haïti, livrée à elle-même, est au bord de l’effondrement. En un mois, presque toutes les institutions cadres du pays sont victimes de la terreur des gangs armés qui ne cessent de repousser les limites et dévoiler leurs niveaux d’insolence.

La redaction