Le Ministre délégué à la Solidarité et aux Affaires Humanitaires a organisé du 22 au 24 août 2024, un symposium humanitaire à l’hôtel Karibe à Pétion-Ville. Cette activité vise à sensibiliser les acteurs sur la crise humanitaire qui ronge le pays.
” Se donner un défi commun” c’est autour de ce thème que le Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, Herwil Gaspard a organisé trois (3) journées de symposium, du 22 au 24 août 2024.
Lors de la première journée, des dizaines de journalistes ont été formés en journalisme humanitaire. Cette séance de formation envisage de mieux outiller les journalistes sur la question humanitaire et les sensibiliser sur la crise humanitaire que confronte les personnes déplacées à travers le pays.
Durant les deux autres jours, des acteurs du secteur social et ceux des organisations internationales et humanitaires ont pu prendre part à ce symposium. Dans cette perspective, le gouvernement cherche à sensibiliser davantage la société civile sur la crise humanitaire afin de trouver une solution à cette situation.
Dans son intervention, le Ministre Herwil Gaspard a fait savoir que face à cette crise humanitaire, il faut répondre aux besoins urgents des personnes les plus vulnérables en particulier les enfants, les jeunes et les femmes. En ce sens, il invite les acteurs à se joindre au gouvernement afin de trouver un plan d’action pouvant répondre efficacement à la crise humanitaire.
Il a aussi souligné que le gouvernement dirigé par le Premier ministre Garry Conille continue d’évaluer les besoins des communautés déplacées et affectées afin d’y répondre au mieux, et travaille en collaboration avec les partenaires et les autorités locales pour fournir une aide humanitaire et des solutions durables face à la crise.
Près de 580 000 personnes sont déplacées à l’intérieur d’Haïti, soit une augmentation de 60 % depuis mars, selon les dernières données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le pays. Parmi lesquels, environ 310 000 femmes et filles et 180 000 enfants, soit plus du double du chiffre de 2022, entraînant dans le pays le plus grand nombre de déplacements dans le monde en raison de la violence liée à la criminalité.
Une situation qui laisse planer de vive inquiétude face à la violence sans précédent, à l’insécurité et à la crise humanitaire, pire que celle de 2010, après le passage du tremblement de terre.
La Rédaction
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